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Eric de Seynes - C.E.O YAMAHA MOTOR France - Promo 83

31 août 2013 Vie de l'Association
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 Eric de Seynes eslsca 1983

« La moto, je suis tombé dedans quand j'étais petit », relate Eric de Seynes qui dès l'âge de 3 ans s'est retrouvé à califourchon sur le réservoir d'un deux-roues. 

  • Depuis le 1er mars, l'emblématique Jean -Claude Olivier, avec qui il a longtemps travaillé et pour lequel il éprouve une profonde estime, lui a transmis le témoin de la direction opérationnelle de Yamaha Motor France. « Une maison dont je connais la valeur du socle » confie ce touche-à-tout, à la fois sportif, musicien et peintre.

  • Malgré un marché directement concurrencé par la prime à la casse, la filiale française avec ses 600 concessionnaires affiche un chiffre d'affaires de 350 millions d'euros. Né d'une passion paternelle, l'engouement d'Éric de Seynes pour la moto, a été « une formidable école de vie » l'incitant dès l'adolescence à travailler parallèlement à sa scolarité.

  • C'est ainsi que deux jours après la date anniversaire de ses 16 ans il s'offre sa propre moto, et se lance six mois plus tard dans la compétition de vitesse. Une course, qui sera la première d'un parcours qu'il qualifie « d'initiatique » réalisé sans aucun moyen, mais qui lui a permis d'expérimenter toutes les disciplines de la moto. Après des études de commerce, son cheminement professionnel est guidé par sa passion.

  • Issu d'une célèbre famille d'entrepreneurs du luxe, il monte sa propre structure après un passage dans l'événementiel sportif.

  • À la tète de Sport Action, il est le premier à équiper de caméras les motos et voitures lors de compétitions jusqu'à ce que Thomson se lance dans l'aventure, un géant avec lequel il ne peut rivaliser. Rejoignant alors Mobil, dont il gère le développement commercial et marketing, il tisse les premiers contacts avec Yamaha à l'occasion de contrats professionnels.
  • Puis, en 1990, après avoir oeuvré à la direction du sponsoring de la Seita, où il est notamment en charge de la Formule 1, il se voit proposer par Jean -Claude Olivier de rejoindre le constructeur japonais.

  • Il prend alors la direction du marketing, s'implique dans le développement des produits pour adapter ceux-ci aux goûts européens et participe à l'essor, dans l'Hexagone, de la marque, qui triple son chiffre d'affaires de 1 994 à 2000.

  • Cette dernière date coïncide alors avec ce qu'il appelle la « crise des 40 ans » . Si cet affectif n'imagine pas une seconde travailler pour un autre constructeur, sa fibre enrrepreneuriale le démange à nouveau et il rachète un petit éditeur de magazines d'autos et motos. L'aventure du groupe Option dure neuf ans, jusqu'à son retour en septembre dernier chez le leader français du deux- roues.

    Source Le Figaro Economie



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